SPECTACLES

Kala

Théâtre, récit, musique – Dès 13 ans – Durée 55 min

Sur les traces de la figure mythique de Kala, la comédienne Léone Louis révèle sa part d’intime.

Femme oiseau, ensorceleuse solitaire, Kala-GranmèrKal nous fascine encore et toujours. Mais qui serait-elle de nos jours ?

Paroles intimes, verbe scalpel, bouffées électro et fines gouttes de pluie.

Dans ce récit d’un nouveau genre, la comédienne-conteuse Léone Louis part en solitaire
sur les traces de son histoire à travers Kala-GranmèrKal, l’esclave mythique, la femme-oiseau devenue croquemitaine. Au croisement du fantastique et de
l’autofiction, sa quête d’identité nous plonge dans les mystères d’une lignée de femmes touchées par les ombres. Une histoire d’héritage, de secret et d’envol.


DISTRIBUTION
Sur une idée originale de Léone Louis
Texte, mise en scène, scénographie : Sergio Grondin
Assistante à la mise en scène, aide à l’écriture et direction d’acteur : Audrey Levy
Interprétation : Léone Louis
Création sonore et musicale : Thierry TH Desseaux et Kaloune
Création lumières : Alain Cadivel
Costume : Laurence Julien et Aurélie Kerbiquet
Construction décor : Cédric Perraudeau
Collaborations artistiques : Céline Amato, Praline Gay-Para


Remerciements : Cie La Grosse Situation, Marion Moreau, Christine Guérin

LA PRESSE EN PARLE
Article de Cristina Marino, journaliste au Monde
« Off » d’Avignon : Un voyage au coeur de l’intime, le temps d’un week-end /
17 juillet 2018

« (..) De même, dans Kala, si le point de départ du récit est l’histoire personnelle
de Léone Louis et des femmes de sa famille (sa mère et sa grand-mère surtout),
le spectacle élargit le propos à une réflexion plus globale sur la place des
femmes dans les sociétés patriarcales, sur l’émancipation des femmes d’une
génération à l’autre, sur l’héritage que l’on transmet à ses enfants. J’ai trouvé
cette comédienne et conteuse, que je connaissais pas du tout, d’une très grande
sincérité sur scène, elle ne triche pas avec ses émotions, on a le sentiment que
cette histoire vient du plus profond de ses entrailles. Elle incarne avec passion et
talent trois figures féminines : la figure mythique réunionnaise de
Kala-GranmèrKal, ancienne esclave, femme-oiseau, sorcière ; la figure
maternelle de la chanteuse de radio-crochet dans les années 1950, baptisée
Madina ; la figure plus contemporaine de la petite fille puis jeune fille qui se
libère progressivement du poids du passé familial et de son bégaiement à
travers les arts du récit. Au travers de ces trois beaux portraits de femmes
auxquels sont associés différents espaces scéniques et ambiances sonores (pour
la chanteuse notamment, c’est l’artiste Kaloune qui lui prête sa voix par
moments). La mise en scène très réussie convoque d’autres figures mythiques
comme la chanteuse Barbara et son inoubliable Aigle noir et mêle habilement
musique électro et maloya. Une représentation donnée d’ailleurs en ce
dimanche de finale de Coupe du monde devant un public uniquement féminin. »


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